Combien de jeunes gens se sont trouvés en difficulté face à la page blanche, à la peur de s’exprimer devant un jury, à l’appréhension de maîtriser un véhicule tout en respectant le code de la route et en ayant l'œil scrutateur de l’examinateur porté sur eux ?
Souvent, des jeunes personnes consciencieuses qui ont donné du temps à leur apprentissage et qui pourtant se trouvent paralysées le moment venu.
Derrière ce phénomène : la connaissance.
Connaissance des apprentissages d’une part, acquis ou mal acquis, maîtrisés ou pas ; de l’autre la connaissance ou plutôt la perception de situations vécues par le passé qui s’immiscent dans cette nouvelle expérience comme un écho faisant vibrer les cordes sensibles de l'inconscient.
Cet écho vient chuchoter la peur de l’échec, la peur de ne pas être à la hauteur, la peur de ne pas être ASSEZ tout simplement…
Pas si aisé, pour certain(es) de surmonter ces situations. Sans compter la peur de décevoir (les parents, les professeurs…), la peur d’échouer, avec quelles répercutions pour l’avenir ?
C’est ainsi qu’un certains nombres de jeunes gens se mettent une forte pression afin (pensent ils) de booster leur potentiel et de réussir là où on les attend.
Dans cette hypothèse, non seulement les conditions d’apprentissage ne sont pas optimums pour la réussite de l’épreuve, mais le jeune se met dans un état psychique et émotionnel nuisible à son équilibre général et à ses capacités d’adaptation.
Un autre élément manque aussi à l’appel !
Le plaisir…
Plaisir d’apprendre, de comprendre, de retenir, de persévérer, d’espérer, de se projeter, etc...
Comment le jeune peut-il se réaliser à travers cette expérience qui lui semble si douloureuse à vivre ?
Que restera t-il de cette situation vécue pour son avenir et ses expériences futures ? Quel est l’intérêt de vivre ce moment avec autant de doutes, de peurs et de pressions ?
Evidemment aucun…
Mais le contrôle de la situation échappe aux jeunes gens concernés qui se retrouvent dans un mal être grandissant à l’approche des examens.
Des symptômes, comme des sueurs froides, des palpitations, des sensations de tête vide, des troubles du sommeil, s’immiscent dans leur quotidien.
L'entourage est parfois maladroit à comprendre ce qu’ils vivent, avec des difficultés à les épauler, à les soutenir. Leurs conseils, leur réconfort restent insuffisant à les apaiser.
L’impuissance s’invite à la table du dîner, d’un côté comme de l’autre, chacun croisant les doigts pour que l’épreuve se passe sans trop de dommages. Le manque d'appétit se fait parfois ressentir. La boule au ventre ne laisse pas de place à l'alimentation.
Pourtant apprivoiser ses peurs, ses angoisses, développer sa confiance en soi, apprendre à mobiliser ses capacités et l’ensemble de ses ressources peuvent être des moyens de mettre dans ce moment, un intérêt nouveau ; peut-être différent, mais permettant d'aller de l’avant avec le sentiment de mieux appréhender la situation et de reprendre un peu d’emprise sur soi, sur son avenir et sur son entourage. La concentration en est favorisée ainsi que la mémorisation. Le jeune retrouve confiance et sérénité.
Vivre les examens en pleine conscience de ses capacités peut être une expérience enrichissante pour aborder l’avenir avec un peu plus de quiétude quant à ses aptitudes à affronter les aléas de la vie.
L’apprentissage n’est pas seulement l’ingestion de mots, de connaissances plus ou moins abstraites. L’apprentissage passe aussi par soi.
Et quel beau cadeau que d’offrir à nos jeunes, une nouvelle perspective dans leur capacité à accepter les difficultés de la vie avec une confiance grandissante. Car chaque nouvelle expérience forge un peu plus l’Être qu’ils seront demain.
Alors n'hésitons pas et remettons leur les clés de LEUR réussite…
Pour aller plus loin, vous pouvez m'envoyer un message via la page contact de mon site internet.
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